Depuis son développement en France il y a 7 ans, Neoness a su séduire le grand public. A la tête d'un réseau de 17 salles et d'une petite dizaine de plus à venir en 2016, deux femmes : Céline Wisselink et Marie-Anne Teissier.
ZippyPass : Quels sont vos parcours ?
Marie-Anne Teissier : Nous avons toutes les deux fait une école de commerce avec une spécialisation en entreprenariat. Céline s'est formée à HEC et moi à l'ESSEC, et nous nous sommes rencontrées lorsque nous travaillions à l'UCPA.
Est-ce la passion du fitness qui vous a incitées à créer Neoness ?
Pas vraiment non. J'étais adhérente dans une salle de fitness, mais c'est surtout l'envie de monter notre propre boite qui a été le vrai moteur. Ce sont des amis de Céline aux Pays-Bas qui lui ont parlé du concept de salle de fitness « Value For Money » qui se développait là-bas. Ce modèle économique nous a semblé intéressant et nous avons décidé de monter une entreprise dans cette veine-là.
Monter une telle entreprise a dû être difficile ?
En fait les choses ont été très vite. Nous avons quitté notre employeur en mai 2007, constitué la société en novembre et ouvert notre premier club en mars 2008. En revanche les banques ont été difficiles à convaincre car elles sont frileuses à l'idée de financer le secteur du fitness. Beaucoup de salles de sport font faillites car les propriétaires n'ont souvent pas de formation de gestionnaires.
Vous avez démarré l'entreprise Neoness à deux, combien êtes-vous aujourd'hui ?
Nous sommes un peu moins de 200...
Qu'est-ce qui différencie Neoness des autres clubs de fitness ?
La force de Neoness c'est vraiment de comprendre quelle est l'attente des adhérents. 95% des salles de sport se concentrent sur l'activité ou le produit, et nous prenons le contre-pied en nous focalisant sur les bénéfices que les adhérents veulent tirer d'une salle de fitness. Notre différence se situe sur notre accessibilité autant par nos tarifs que par notre univers convivial.
2016 va voir de nouveaux clubs Neoness se développer ?
Actuellement nous avons 17 clubs en activité, et nous prévoyons d'en ouvrir entre 7 et 10 cette année, notamment à Marseille, Châtelet, Opera...
Le secret, c'est de se renouveler ?
Oui ! Il faut toujours penser à se renouveler, à faire évoluer les cours, les produits, à trouver de nouvelles options. On a d'ailleurs une personne chargée de travailler spécifiquement sur cela.