Ma Salle de Sport
Search

Yoga : 7 bonnes raisons de s’y mettre


François Vilain

Namasté ! Le yoga, discipline millénaire, est en pleine expansion. Les studios fleurissent au moins autant que les pratiques se diversifient, avec les excès que l’on connaît. Mais, la base, c’est aligner le corps pour calmer l’esprit.

Namasté ! Le yoga, discipline millénaire, est en pleine expansion. Les studios fleurissent au moins autant que les pratiques se diversifient, avec les excès que l’on connaît. Mais, la base, c’est aligner le corps pour calmer l’esprit.

MaSalledeSport vous présente le top 7 des raisons de s’y mettre.

Namasté ! Le yoga, discipline millénaire, est en pleine expansion. Les studios fleurissent au moins autant que les pratiques se diversifient, avec les excès que l’on connaît. Mais, la base, c’est aligner le corps pour calmer l’esprit. MaSalledeSport vous présente le top 7 des raisons de s’y mettre.

1. Faire le lien entre le corps et l’esprit

C’est l’essence même du yoga, puisqu’il est dérivé de la racine sanscrite qui signifie « union ». Son objectif est donc d’harmoniser le corps et l’esprit pour le libérer de ses multiples souffrances (physiques, pyschiques…) au moyen des postures bien sûr, mais aussi d’une pratique méditative et de respiration.

Et donc ? Dans une société occidentale qui a fait divorcer le corps et l’esprit alors qu’ils forment un duo inséparable, le yoga peut être d’une aide précieuse.

2. Réduire son stress

Trop de boulot, de connexion(s), de pensées négatives, de bruits, de pollution(s) ? Le stress chronique s’installe, bonjour les dégâts. Or, la gestion du stress repose sur la respiration. Avec des respirations intentionnelles profondes, on réduit la fréquence du rythme cardiaque. On cesse cette course à l’échalote (oui oui, échalote) et l’on se pose ! Certaines postures sont d’ailleurs plus dédiées au soulagement du stress, comme celle la posture de l’aigle  (Garudasana, puisque asana = posture et garuda = le « roi des oiseaux »).

Et donc ? Ok, ça ne vient pas dès la première heure, mais on ressent les bienfaits anti-stress avec la pratique régulière. Et surtout, on réapprend à respirer. Ainsi, quand la vie nous joue un vilain tour, on se sert de cet outil formidable de la respiration profonde, avant un entretien d’embauche, un oral à passer ou dans les embouteillages.

3. Etre plus présent à soi-même

C’est très lié aux deux premiers points, certes, mais c’est un effet collatéral du yoga et plus généralement, de toute pratique méditative. Par exemple, on rentre un peu en avance en cours, on fait une posture du mort (Savasana), dans laquelle on est allongé(e) sur le dos, les bras de chaque côté du corps, complètement relâché. Idem en fin de cours, même si ce n’est pas systématique.

Et donc ? C’est un sentiment unique, non ? Etre plus présent à soi, c’est aussi prendre l’habitude d’être plus attentif aux signaux intérieurs qui nous indiquent quand on prend des décisions pas super conformes à notre moi intérieur. Et ça, ça aide !

4. Travailler sa souplesse

C’est un bénéfice du Yoga, mais ce n’est pas son but premier ! Oui, on devient plus souple à force de pratique.  Attention, si l’on gagne en amplitude de mouvement, d’allongement de la silhouette, il ne faut pas confondre souplesse et agilité, prétexte à toutes les acrobaties instagrammables.

Et donc ? On apprend à s’adapter aux circonstances et à observer ce qui se passe. En l’occurrence, des sensations d’aisance et d’inconfort, que l’on traverse lorsqu’on est débutant(e).

5. Renforcer ses muscles profonds

J’insiste : le yoga n’est pas une séance de stretching ou de récup’ ! C’est une vraie discipline qui aide à renforcer ses muscles profonds. Par exemple, le chaturanga, ou posture de la pompe, permet de renforcer les pectoraux, les épaules et l’abdomen, plus particulièrement le transverse, comme un gainage.

Et donc ? On apprend à être fort, sans nécessairement être volumineux. Et ça c’est badass.

6. Revenir à l’équilibre nutritionnel

Le yoga, c’est la aussi recherche l’équilibre. Pas les excès. Or, les pratiquants et pratiquantes de yoga sont naturellement moins tournés vers les excès, les orgies de nourritures et d’alcool. Attention, équilibre ne signifie pas ascétisme, pratique rigoriste et contrôle mental. Pour caricaturer un peu, certains profs de yoga adore les frites et les burgers et picolent un peu ! On se détend !

Et donc ? Si l’on fait souvent du yo-yo nutritionnel et émotionnel, la pratique du yoga est un bon moyen d’assainir ses bases et de se tourner plutôt vers des aliments que vous comprenez, sans trop s’en rendre compte.

7. Lâcher prise

Mais attention, le vrai. Pas le « il faut que je me détende, il faut que je lâche prise, il faut que je sois zen». Ça, c’est lorsqu’on est pris par des injonctions paradoxales et idéalistes. Et oui, on veut tellement bien faire, tellement plus faire, tellement mieux faire qu’hier, que soi-même ou que son voisin, qu’on devient un(e) obsédé(e) de la performance.

Non, l’idée c’est  de desserrer l’étau de pression qui nous empêche de faire les choses.

Et donc ? On apprend à reconnaître qu’à la fin de telle journée, on en a fait « assez ». Et que c’est bien comme ça. Cette pratique du yoga, choisie, bien vécue, sans pression, c’est un acte de bienveillance et d’amour envers vous-même.

Par Charles Brumauld