Les instagrammeuses et influenceuses s’y mettent, et avec elles, l’engouement des femmes pour le Triathlon commence à prendre. Certaines sont encore un peu réticentes et effrayées à l’idée d’enchaîner natation, vélo et course à pied. MaSalledeSport est parti à la rencontre de Charlotte Morel qui représentera la France lors des Championnats Du Monde de Triathlon à Hawaï en 2019.
Les instagrammeuses et influenceuses s’y mettent, et avec elles, l’engouement des femmes pour le Triathlon commence à prendre. Certaines sont encore un peu réticentes et effrayées à l’idée d’enchaîner natation, vélo et course à pied. MaSalledeSport est parti à la rencontre de Charlotte Morel qui représentera la France lors des Championnats Du Monde de Triathlon à Hawaï en 2019.
Pourquoi y a t-il plus d’hommes que de femmes en triathlon ?
A la base c’est un sport qui fait peur mais qui devient accessible. Aujourd’hui il y a plusieurs formats de courses, ce qui permet aux femmes qui ont un peu peur de s’y mettre sans pression. Certaines craignent également de prendre des cuisses ou des épaules, mais avec ces trois sports (natation, vélo et course à pied), on harmonise justement la silhouette.
On dit souvent que le triathlon coûte cher…
Oui, comme dans tout sport, dès que l’on s’y met vraiment, on a envie d’investir dans du matériel de performance. Mais pour commencer il faut juste un maillot de bain, une combinaison, une trifonction si on a envie, un vélo, un casque et une paire de running, et du matériel d’occasion suffit amplement et permet de s’équiper à moindre coût. Et pour un premier triathlon on peut également louer le vélo pour ne pas trop investir.
Il y a beaucoup de choses auxquelles penser sur un triathlon…
C’est pour cela que la visualisation est importante. Avant la course il est important de se voir faire toutes les actions que l’on sera amené à faire : avant la course, au moment des transitions, comment se changer, comment organiser ses affaires etc. De cette manière, les gestes seront mécaniques au moment de la course et éviteront que l’on réfléchisse à trop de choses.
Faut-il nécessairement être bon sur les 3 disciplines ?
Il faut être homogène c’est sûr, mais la course à pied et le vélo seront prédominants sur les résultats. La natation n’est pas déterminante même si c’est difficile de remonter toute la course si on sort dernier de l’eau. En revanche avec une natation moyenne mais de bonnes performances en vélo et en course à pied, c’est tout à fait jouable.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui a envie d’essayer ?
De tenter l’expérience sur un petit format (découverte ou S) pour avoir une idée de ce que l’enchainement des trois disciplines peut donner. Et surtout de s’amuser !
Par Sophie Vilmont