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5 mauvaises habitudes qui vous font prendre du poids


François Vilain

Les fêtes, c’est fait. La galette des rois, c’est fait. La Chandeleur aussi. On s’est repris en main, mais il y a quelque chose qui ripe, qui cloche, qui plombe. Mais quoi, au juste ?

Les fêtes, c’est fait. La galette des rois, c’est fait. La Chandeleur aussi. On s’est repris en main, mais il y a quelque chose qui ripe, qui cloche, qui plombe. Mais quoi, au juste ?

MaSalledeSport passe en revue quelques mauvaises habitudes nutritionnelles qui vous font prendre du poids, l’air de rien (ou pas).

Les fêtes, c’est fait. La galette des rois, c’est fait. La Chandeleur aussi. On s’est repris en main, mais il y a quelque chose qui ripe, qui cloche, qui plombe. Mais quoi, au juste ? MaSalledeSport passe en revue quelques mauvaises habitudes nutritionnelles qui vous font prendre du poids, l’air de rien (ou pas).

1. Je commence ma journée avec du sucre

Vous pensez : « ça, je suis pas débile, je sais que le sucre ça fait grossir ! Donc, je ne mets qu’un demi sucre dans mon café (voire pas du tout), je prends mes tartines avec du beurre ou de la margarine ou mes céréales, et hop ! »

Or, le pain blanc, même s’il n’a pas un goût sucré, c’est de l’amidon. Indice glycémique dans les 80 environ. Rajoutez un peu de confiture et hop, on est bon pour les montagnes russes de la glycémie et de l’insuline juste après.

On agit : On se met au pain au levain, histoire d’éviter la dizaine d’additifs contenus dans le pain blanc, mais aussi de limiter l’indice glycémique. Rajoutez un œuf à la coque pour se mettre au salé, et c’est parti pour une journée de champion(ne) !

2. Je goûte tout quand je fais la cuisine

Il y a goûter et goûter. Pour rectifier une sauce, voir si les légumes sont croquants et… avaler ¼ du plat ! Prendre un petit bout de pain avec un cornichon, lécher le saladier de cette pâte à gâteau au chocolat, picorer dans les chips, boire une ou deux gorgées de vin… Mine de rien, avant le dîner, ça nous fait un paquet d’apports caloriques en plus !

On agit : on se programme une collation satiétogène (= qui fait que vous n’allez plus avoir faim pendant quelques temps) vers 17 heures pour éviter de faire à dîner en criant « famine ». Exemple : une tartine de houmous + un verre d’eau gazeuse ou un yaourt nature (de brebis, de soja…) + quelques noix.

3. Je sale sans goûter mes plats

Alors, ça, c’est une habitude assez répandue ! Bien que le sel soit indispensable à notre organisme, point trop n’en faut. Pourquoi ? Notamment à cause des problèmes d’hypertension artérielle et des maladies cardiovasculaires, mais aussi de rétention d’eau. L’OMS préconise de ne pas dépasser 5 g par jour alors que les français sont plutôt vers 8,7 g / jour chez les hommes et de 6,7 g / jour chez les femmes, selon  l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses).

On agit : On évite de trop saler l’eau de cuisson. On goûte d’abord. On check ensuite les épices à disposition (muscade, cannelle, poivre 7 épices…) et ensuite, éventuellement, on sale à petites doses si c’est vraiment trop fade.


4. Je me mets aux produits light

« Si je me mets au light, j’aurai moins de calories, c’est logique ». Parfaitement logique. C’est même vrai. Moins de calories au compteur. Ok, mais physiologiquement ? Je veux dire, dans le body, ça se passe comment ? Pas top. Pour ne parler que de l’aspartame,  l’un des édulcorants artificiels les plus répandus, il n’active pas les mêmes circuits de la récompense que le « vrai » sucre. En gros, l’équilibre sucre-énergie est cassé, vu qu’on a le goût sucré sans les calories qui vont avec. Du coup, le cerveau va essayer de rééquilibrer, de compenser, en poussant à la hausse les apports caloriques. Donc, vous allez manger plus !

On agit : on arrête de compter les calories et on fait un focus sur la qualité des apports nutritionnels : « qu’est-ce que je mets dans mon corps (oui, à l’intérieur de mon corps) ? ». On se met surtout aux produits complets et on évite le plus souvent possible les « ultras » (salés, sucrés, compliqués, transformés). Hop, le brut, le frais, le vrai.

5. Je fais mes courses le ventre vide

Logique. Sinon que ferez-vous à la moindre saveur sucrée, aux effluves de pizzas croustifondantes, au fumet des volailles rôties ? Vous succomberez. Et ce n’est pas un mythe ! Ok, on sait qu’on se dirige vers des aliments plus « faciles » (qui demandent moins de préparation) mais aussi plus sucrés et plus gras quand on a faim. Les études de ces 7 dernières années montrent souvent la même chose : à cause (elle est indispensable, entendons-nous bien) d’une hormone qui diffuse le message de faim au cerveau, la ghréline, les gens qui font les courses le ventre vide achètent plus de produits et ces produits sont beaucoup plus caloriques.

On agit : déjà, on fait une liste. La base. Ensuite, on retourne au point 2 et on se fait une petite collation histoire d’éviter de se jeter sur tout ce qui bouge (on est toujours en train de parler d’alimentation, je précise). Enfin, on a aussi le droit d’éviter les rayons de produits qui sont méga-emballés, ce qui rappelait l’excellent Sugarland, actuellement au cinéma.

Par Charles Brumauld