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Comment passer de je déteste courir à je ne peux plus m'en passer ?


François Vilain

MaSalledeSport vous dit tout : Je déteste courir, 5 conseils pour s’y mettre et ne plus s’en passer ! La course à pied, c’est comme les antibiotiques, c’est pas automatique ! Parfois, un déclic suffit pour enfiler ses baskets et avaler les kilomètres (ou pas). Les 5 conseils de Cécile Bertin pour se

MaSalledeSport vous dit tout : Je déteste courir, 5 conseils pour s’y mettre et ne plus s’en passer !

La course à pied, c’est comme les antibiotiques, c’est pas automatique ! Parfois, un déclic suffit pour enfiler ses baskets et avaler les kilomètres (ou pas). Les 5 conseils de Cécile Bertin pour se mettre à la course à pieds, aimer, et plus si affinités.Accepter que c’est pénible !

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MaSalledeSport vous dit tout : Je déteste courir, 5 conseils pour s’y mettre et ne plus s’en passer !

La course à pied, c’est comme les antibiotiques, c’est pas automatique ! Parfois, un déclic suffit pour enfiler ses baskets et avaler les kilomètres (ou pas). Les 5 conseils de Cécile Bertin pour se mettre à la course à pieds, aimer, et plus si affinités.

Accepter que c’est pénible !

Ne nous mentons pas. La course à pied, au début, c’est pénible, pour rester poli ! Pourquoi ? D’une part, ce sport (oui, c’est un sport !) nous rappelle des souvenirs pas toujours très agréables du collège, mais aussi et surtout parce que le running, comme le tennis ou le ski, ça s’apprend et ça prend du temps. Pour s’y mettre, pour progresser, pour apprécier. Une fois que l’on a accepté que l’on pouvait traverser des moments désagréables, de ne pas passer des paliers tout de suite, de ne pas savoir placer sa respiration illico, ça va tout de suite mieux, on se détend et on commence à réfléchir (un peu).

Trouver du sens

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Pourquoi court-on ? Après quoi court-on ? Avant de s’y mettre, il faut trouver sa réelle motivation. Tout le monde court, et alors ? Tout le monde poste ses sorties sur Insta, et alors ? Courrez pour vous. Pas pour autrui. Le sport doit vraiment apporter un + dans votre vie. Bien sûr, ce sont des contraintes, du temps, de l’énergie, un peu d’équipement, mais si la colonne des « moins » l’emporte sur celle des « plus », c’est qu’il ne faut pas insister, y compris quand on cherche à perdre du poids. Courir pour maigrir sans prendre en compte l’alimentation est une bonne façon de vous dégoûter du running ! Le sport ne fait pas maigrir, mais aide à mieux faire fonctionner le corps. Donc, scrutez d’abord les monstrueux brunchs d’after-run avant de faire une fixette sur vos calories dépensées sur votre montre connectée !

Commencer mollo

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Contrairement à la natation ou à la danse (ou toute autre activité entre 4 murs), le running permet d’explorer les paysages et de changer d’itinéraire à chaque fois. Si l’on est plutôt en mode « brûlage de calories » mais que l’on « déteste courir », la marche nordique est une option intéressante. Elle a une fausse image de « sport de séniors » qui lui colle à la peau, alors qu’il s’agissait d’un sport inventé pour les fondeurs professionnels des pays nordiques ! On est à 8/9 km/h (donc plus vite que certain(e)s qui courent) et l’on peut aussi intensifier la difficulté en essayant le bungypump, des bâtons munis de ressorts qui sollicitent davantage les muscles du tronc.

Varier (tout)

C’est vraiment important. Une fois que l’on court, un peu, beaucoup, passionnément, il faut tout varier. L’allure d’abord : ne comptez pas sur une petite trotte de temps en temps pour passer le 10 kil’ en moins de 55 minutes. Au contraire, un peu de fractionné dans votre routine pour taquiner le chrono. Le terrain, ensuite. Le bitume peut lasser, j’en sais quelque chose ! Donc, montagnes, parcs, sentiers... Arpentez le plat, les côtes, l’herbe, les pierres, les cailloux, le sable... 0 ennui ! L’équipement ensuite, à condition de ne pas se lancer dans des investissements trop coûteux au début. Laissez-vous du temps pour progresser et adaptez ensuite le budget consacré au sportswear.

Se donner un objectif précis

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En général, un dossard, ça aide ! Ça met un peu de pression et l’on veut tout faire pour réaliser une belle course. Du coup, on choisit une épreuve de son niveau, on reste raisonnable pour un premier dossard et on se renseigne pour être sûr d’être médaillé à l’arrivée (une récompense, ça compte !). Cela peut également être un objectif personnel, sans lien avec la performance : courir une fois par semaine, avec ou sans copains/copines, par exemple.

Et si après ça, on « déteste courir » toujours autant ? Ne courrez pas. Vraiment, 0 cas de conscience. Du moment que vous vous bougez ! Mais avant de renoncer, essayez différentes façons de courir : pour le chrono en mode « track and field » sur une piste d’athlé, en mode « trail & séquence émotion » sur un flanc de montagne, en mode duo (bientôt la Saint-Valentin, mouhaha...) sur un « bike and run » ou « swim and run », voire en solo sur d’autres disciplines qui intègrent du running sur de courtes distances, comme le triathlon...

* runneuse devant l’éternel, bloggeuse (Run, fit & fun) et auteur du livre « Le guide du running », aux éditions Trédaniel, à paraître en février. En deux mots, c’est « tout ce qu’il faut savoir pour courir quand on débute ».

Charles Brumauld