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5 astuces pour courir sans souffrir


François Vilain

Nombreux sont les sportifs à arpenter les salles de sport et à croire qu’ils ne sont pas faits pour la course à pied. Pourtant, en adoptant les bons gestes, il est tout à fait accessible de se faire plaisir avec un footing. Ce serait dommage de passer à côté ! Vous avez beau avoir toute la volonté du monde, vous n’y arrivez pas. A quoi ? A finir vos trente minutes de footing, sans vous mettre à marcher, essoufflé(e), le ventre retourné, vous tout entier/ère sur les rotules. Il n’y a rien à fair

Nombreux sont les sportifs à arpenter les salles de sport et à croire qu’ils ne sont pas faits pour la course à pied. Pourtant, en adoptant les bons gestes, il est tout à fait accessible de se faire plaisir avec un footing. Ce serait dommage de passer à côté !

footing

Vous avez beau avoir toute la volonté du monde, vous n’y arrivez pas. A quoi ? A finir vos trente minutes de footing, sans vous mettre à marcher, essoufflé(e), le ventre retourné, vous tout entier/ère sur les rotules. Il n’y a rien à faire. Comment donc fait votre voisin pour persévérer encore et toujours lorsqu’il s’agit de se lever de bon matin pour aller courir avant de partir au boulot ? C’est alors que vous vous surprenez à reprendre le flambeau des grands philosophes : « Nous sommes nés inégaux. C’est comme ça ». Il n’y a rien à faire.

Allons, allons. Vous n’avez pas la forme physique d’un marathonien ? Certes, tout le monde n’a pas les mêmes capacités d’endurance, mais on peut facilement apprendre à courir en se faisant plaisir. Pour cela, il suffit d’adopter les bons gestes. Avec ZippyPass (c’est quoi ?), reprenez goût au footing !

1) Partir dans de bonnes conditions

Si le footing a l’avantage de pouvoir se décider sur un coup de tête, il vaut mieux partir dans des conditions favorables pour y prendre du plaisir. Déjà, assurez-vous de n’avoir pas trop mangé dans les deux heures qui le précèdent pour pouvoir partir le ventre plutôt vide. Vous serez plus à l’aise pour faire de plus grandes foulées et parcourir un terrain irrégulier. Il est d’ailleurs souvent plus agréable de courir le matin, moment de la journée où on se sent le plus léger. N’oubliez pas non plus de vous équiper de chaussures appropriées qui amortissent bien les chocs pour protéger les genoux et le dos. Dans ce but également, essayez de vous grandir et d’avoir une foulée souple (atterrissage en douceur) tout au long de l’effort.

Enfin, si vous sentez votre motivation vaciller, trouvez quelqu’un d’expérimenté avec qui courir, surtout si c’est votre premier footing. Vous pouvez également faire appel à un coach ou bien participer à des trainings outdoor (voir nos partenaires).

2) Un objectif réaliste

C’est votre premier « vrai » footing (sans marcher au bout de 10 minutes), ou bien vous n’avez pas couru depuis longtemps ? Dans ce cas, ne visez pas la lune, mais commencez par l’accessible : si vous arrivez à tenir de 20 à 30 minutes la première fois, vous pourrez rajouter 5 à 10 minutes la deuxième, etc. Commencer par un footing pas trop long la première fois et s’y tenir, c’est s’assurer plus de confiance en soi pour le deuxième. Si la motivation se fait parfois désirer en milieu de parcours, ralentissez le rythme pour reprendre votre souffle et des forces mais obligez-vous à ne pas marcher quoi qu’il arrive, quitte à courir moins vite que si vous marchiez.

3) Halte au point de côté

Si on pouvait s’en passer ! Le point de côté est dû à une perturbation du système digestif, soit parce qu’on a trop mangé avant de partir, soit parce que le tube digestif manque de sang. Il est donc parfois difficile à éviter. Mais pour l’apaiser voir l’éliminer, appuyez avec votre poing sur la zone endolorie, et lorsque vous expirez, soufflez successivement quatre coups secs et forts qui vident tout l’air de vos poumons avant d’inspirer profondément et de recommencer jusqu’à ce que le point de côté passe. Ralentissez également un peu le pas. Puis repartez de plus belle, en pensant à bien expirer !

4) Respirez !

En parlant de respiration, justement, sachez que c’est la base d’un bon footing. Si vous commencez votre footing plutôt à l’aise, c’est quand cela devient difficile que faire attention à sa respiration devient essentielle. Pensez alors à vous tenir droit en maintenant la ceinture abdominale plutôt que de vous affaisser, à bien inspirer en gonflant la cage thoracique au maximum, quitte à rester une seconde les poumons gonflés à bloc, et à expirer jusqu’à sentir vos abdominaux se contracter un peu plus. Si vous faites cela pendant quelques minutes, vous aurez l’énergie nécessaire pour la suite de votre footing, et petit à petit vous n’aurez plus besoin de prêter autant attention à votre respiration. Il faut attendre parfois quelques semaines d'entraînement. C’est alors que le footing ne sera pas seulement un effort mais également une vraie partie de plaisir !

5) Adaptez votre vitesse

Ne partez pas trop vite au début de votre footing, car le point de côté vous rattrapera quelques minutes après. Partez tranquillement, sans forcer, et attendez d'être échauffé(e) (après une dizaine de minutes) pour accélérer le pas si vous en avez envie. Fixez-vous comme objectif de ne jamais vous arrêter de courir. En cas de moment difficile, on le rappelle, on ralentit, mais on ne marche pas !

Il se peut que vous ayez une envie soudaine d’accélérer franchement, et dans ce cas, ne vous privez pas ! Les accélérations fortes et de courte durée sont bonnes pour progresser et se faire plaisir. Se fixer un point d’arrivée est particulièrement efficace : vous donnez tout sur 200 mètres, puis vous relâchez tout pour vous replier sur de toutes petites foulées le temps de reprendre votre souffle. Les accélérations spontanées de ce genre sont souvent les plus riches en sensations !

Vous étiez persuadé(e) que la course à pied n’était pas pour vous. Mais ça, c’était avant : désormais, vous avez toutes les clés pour réussir votre footing, et sans douleur ! Qui sait, vous serez peut-être bientôt prêt(e) pour un 10 km ?

Gwenaëlle L.