Vous débutez en musculation, vous voulez devenir « énorme et sec » comme certains Youtubeurs fitness (Tibo InShape) ? Problème : les mots « agoniste », « curl », « sèche » ou « bench press » ne vous parlent pas ? Pour éviter la gêne, voici un lexique non exhaustif de 25 termes utilisés en musculation. A maitriser au moins autant que vos soulevés de terre.
Adducteurs /abducteurs :
Là, on parle du cuissot. L'adduction rapproche un membre dans l'axe du corps (donc, les muscles situés à l'intérieur des cuisses), et l'abduction les écarte (donc, cela désigne les muscles situés sur l'extérieur de la cuisse).
Aérobie :
Dans aérobie, il y a « aéré ». Donc, c'est un effort physique en présence d'oxygène. Genre, la musculation.
Aller à l'échec :
Se planter ! Dans une série de plus en plus lourde ou longue, c'est aller jusqu'à ce qu'on n'arrive pas à réaliser la répétition. Jusqu'à l'épuisement. #fail. Certains coachs n'aiment pas la méthode du « training to failure » et pointent les risques inutiles de blessure.
Agoniste/ Antagoniste :
Le premier permet le mouvement en se contractant directement. Par exemple, flexion du bras, le biceps est le muscle agoniste. Le second est le muscle opposé, sollicité mais en étirement. Lors du même mouvement, le triceps est le muscle antagoniste.
Anaérobie :
L'inverse. Un travail musculaire sans respirer. Par exemple, Greg Long, surfeur de grosses vagues, fait des longueurs sous l'eau pour entraîner son corps à ne pas respirer en plein effort physique. Un précieux atout quand il se prend des gamelles !
Bodybuilding :
Littéralement, « construire le corps ». Cela désigne l'activité physique pour développer le corps dans un but essentiellement esthétique. En français, c'est plutôt musculation, voire culturisme. Les formes, plutôt que la forme, donc.
Biceps Curl :
C'est le mouvement d'Arnold schwarzenegger, qui a contribué à faire de ses biceps une légende. Il vise à replier le coude en rapprochant la main de l'épaule. Facile ? Ça dépend de la charge.
Bench Press :
Le petit nom du développé couché. Sur un banc, allongé sur le dos, on « press », on soulève la barre olympique jusqu'à tendre les deux bras en même temps.
Butterfly :
Un mouvement de musculation, assis sur une machine ciblant les pecs et qui permet de reproduire le mouvement d'un battement d'aile (de papillon...).
Cardiotraining :
On travaille le plus gros muscle : le coeur. Souvent en endurance, avec du vélo, de la marche rapide, de la course à pied, de la natation, du rameur... Le but : améliorer la tonicité du coeur et le transport de l'oxygène aux muscles.
Chaise romaine :
Appareil de muscu pour travailler les abdos. Le dos est calé, les jambes dans le vide, en appui sur les coudes et les avants-bras, l'exercice consiste à ramener les genoux vers la poitrine. Hard.
Concentrique/excentrique/isométrique :
Ca, c'est le type de contraction. On pourrait dire que la phase concentrique entraine le raccourcissement du muscle. Ex : je prends un verre d'eau et je l'amène à ma bouche. Contraction concentrique du biceps. Excentrique, l'inverse. Je repose le verre d'eau. Isométrique : une contraction très puissante, mais sans bouger. Genre, toutes les planches ventrales ou latérales.
Congestion :
Cela désigne l'afflux de sang vers les muscles après l'effort physique, ce qui est plutôt bon signe. Les muscles gonflent, les veines ressortent, bref, on se sent un peu comme Musclor. La congestion apporte de l'oxygène et des nutriments aux muscles pendant l'effort, mais elle n'est pas nécessairement synonyme de future croissance musculaire. Et oui, car juste après, il y a la dé-congestion !
Larry Scott :
Sorte de pupitre pour trouver les biceps avec haltères ou dumbells ou barre en calant les coudes, sur un support décliné. Larry Scott, un culturiste américain du XXème siècle, est son inventeur.
Leg day :
Il fait mal ! très mal. Littéralement, le « jour des jambes ». C'est un jour où l'on ne travaille que les quadriceps, les ischios jambiers, les fessiers, les mollets. Bref, les membres inférieurs. Le lendemain, compliqué de marcher !
Macro-nutriments :
Vous les connaissez déjà : les glucides, les lipides et les protéines. Ces trois groupes sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme. Par exemple, les glucides pour l'énergie, les protéines pour la reconstruction cellulaire. On dit aussi « faire ses macros ».
Micro-nutriments :
Les minéraux (fer, zinc, calcium, potassium...) et vitamines (du groupe B, A etc...).
Pecs :
Les pectoraux, évidemment. Pas de Paic citron.
Presse :
Même si certaines salles comme le Health City ou le Club Med Gym proposent des journaux en libre service, la presse en musculation désigne une machine pour bosser les cuisses et les ischios. Assis dans une chaise, flexion, extension. Basique, mais efficace.
Prise de masse :
On ne prend pas son marteau ! On augmente ses apports caloriques (protéines, glucides, lipides) afin de favoriser la construction musculaire. Attention, la masse désigne le volume global du corps, donc, une grosse masse ne signifie pas toujours beaucoup de muscles.
Pronation/supination :
C'est la façon dont vous allez prendre une barre olympique ou dont vous agripperez votre barre de traction. Pronation indique que les paumes sont orientées vers l'avant ou vers le sol. Supination, les paumes de main vers vous (vous solliciterez ainsi davantage les biceps).
Quads :
Les quadriceps, les cuisses, quoi !
RM : Rep max.
C'est la charge maximale que vous pouvez soulever en une fois. Elle se détermine en séance, avec une montée en puissance de la charge. C'est important de connaître son max, ne serait-ce qu'ensuite pour appliquer des protocoles du style : « 10 répétitions à 75% du max ». Et si on ne le connaît pas, hein ?
La sèche :
C'est une période spécifique où l'on cherche à perdre sa graisse (notamment en réduisant l'apport calorique) tout en conservant sa masse musculaire pour accentuer sa définition musculaire.
Superset :
Une super série, bien intense, qui combine 2 exercices à la suite sans repos. Par exemple, un bench press (voir plus haut) et ensuite un tirage nuque.
Charles Brumauld