Accessible et rapidement addictif, le running est devenu un sport incontournable, tant pour travailler son endurance, pour perdre du poids que pour se vider la tête. Mais le running à lui tout seul reste impactant, et il est donc important de compléter ses entrainements avec des activités complémentaires.
Briser la monotonie, éviter les blessures, ou encore améliorer sa performance, il est nécessaire lorsque l'on est runneur de se frotter à d'autres activités sportives. Certaines se prêtent totalement à cette complémentarité, en voici quelques exemples :
La natation
Beaucoup moins impactant que le running pour les articulations, notamment les genoux et les chevilles, la natation reste cependant un sport cardio qui permet d'effectuer un travail de fond pour développer son endurance. Demandant de la force dans les bras et dans le dos, elle renforce surtout les muscles du haut du corps. Nager nécessite également d'être gainé, notamment lorsque l'on nage le dos crawlé, et on travaille donc les abdominaux en douceur. Ce combo renforcement du dos et développement des abdominaux, permet d'avoir une meilleure position pour la course à pieds. Et lorsque que l'on se blesse ou que l'on sent que ses jambes sont lourdes ou douloureuses, la natation permet de s'entrainer sans les traumatiser. Sans compter qu'après une demi-heure de piscine, on sort complètement détendu.
Le yoga
En premier lieu, le yoga nous aide à apprendre à respirer et à fournir des efforts en s'appuyant sur la respiration, chose qui s'avère fort utile pour maitriser et bien se servir du souffle pour courir. En parallèle de la respiration, pratiquer le yoga aide à développer la concentration dont on peut avoir besoin lors d'une course si l'on veut aller chercher un objectif. D'un point de vue technique, le yoga fait travailler la mobilité notamment des hanches, qui permet d'améliorer sa foulée. Qui dit yoga dit flexibilité, et de fait un risque amoindri de se blesser lors de la course à pieds ; par ailleurs avec le running on perd beaucoup en souplesse et le yoga permet d'assouplir un peu plus un corps devenu un raide. Une heure de yoga par semaine suffit à apporter des bienfaits à sa routine de running, du moment que la séance n'a pas lieu un jour d'entrainement.
Renforcement musculaire
Que ce soit un cours de BodyPump, de TRX, des entrainements Runstatic, du circuit-training au poids de corps, ou des séances de musculation ciblée, il est nécessaire lorsque l'on court de faire en parallèle ce qu'on appelle la PPG, la Préparation Physique Généralisée. L'objectif de ces renforcements musculaires, tendineux et articulaires est de prévenir le risque de blessures. La PPG demande de travailler aussi bien les muscles du haut et du bas du corps, que le gainage et les abdominaux. En améliorant la qualité de ses muscles et de son corps, on développe une plus grande résistance à la fatigue et on devient plus puissant, ce qui permet de mieux répartir ses forces pendant l'effort et d'aller chercher plus loin dans la performance.
Sophie Vilmont